En marge de la journée mondiale de l’élimination des fistules obstetriques célébrée le 23 mai de chaque année, la division provinciale de la santé a fait le point sur la situation de cette maladie en Ituri.
Le médecin directeur de cette structure a indiqué lundi 02 juillet que cette maladie, liée entre autre à une mauvaise prise en charge des femmes enceintes pendant l’accouchement, se caractérise par la sortie incontrôlée des urines.
« une fistule vesico-vaginale est une complication qui peut survenir après traumatisme, soit après un accouchement dystocique ou soit à la suite des violences sexuelles. En Ituri nous avons enregistré plus de 9000 cas en 2017 dont 1900 réparés avec l’appui de différents partenaires» a indiqué le docteur Louis Chulo.
Les femmes souffrantes de fistules perdent souvent leur toît domicilier et obligées de vivre en isolement à cause de l’odeur urinaire, a poursuivi la même source.
Cette maladie est fréquente surtout dans les zones rurales où le problème d’accès aux soins de santé est récurent suite à la rareté des structures sanitaires spécialisées.
La Rédaction