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    En date du jeudi 08 septembre 2022, 17 personnes en provenance du territoire de Mahagi en Ituri, qui se rendaient au marché de Kpandroma à Djugu voisin, ont été enlevées par des miliciens de Codeco et jusqu’à ce jour, elles n’ont pas été relâchées.

    Une nouvelle qui fâche les forces vives de leur territoire d’origine, dans une déclaration rendue publique ce jeudi et dont une copie est parvenue à buniaactualite.cd, une mise en garde sévère a été lancée aux autorités à tous les niveaux pour obtenir la libération des otages.

    Le même document signé conjointement par la coordination de la société civile locale, le conseil de la jeunesse, la notabilité ainsi que la fédération des opérateurs économiques de la place, accorde un délai de 48 heures pour ce faire.

    Si rien n’est fait dans ce sens, une série de mesures de pression citoyenne sont envisagées, notamment le lancement de l’incivisme fiscal, la cessation du traffic sur la route nationale numéro 27 reliant l’Ituri à l’Ouganda, ainsi que le départ des animateurs de l’état de siège qui de l’avis des signataires, n’arrivent pas à stopper les atrocités des rebelles.

    Les députés provinciaux élus de cette entité située à plus de 180 Km au Nord de Bunia étaient les premiers à hausser leur ton pour exiger le relâchement de ces 17 civils dont on demeure sans nouvelles.

    Côté armée, aucune communication n’est faite jusque-là à ce sujet, alors qu’il y a quelques jours, un atelier a réuni à Bunia les animateurs de l’état de siège ainsi que les responsables de Codeco pour procéder à l’évaluation du respect de l’acte d’engagement unilatéral pour la cessation des hostilités signé par ces chefs de milice en juillet dernier.

    La Rédaction

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