Les groupements Bamuko et Zadhu dans la chefferie des Walendu Bindi au sud du territoire d’Irumu se sont mis « d’accord » par rapport au conflit de limite administrative au niveau du village Kimanda, un différends qui oppose les deux parties depuis plusieurs années.
Après échange et débat à Gety entre des représentants de ces deux groupements, en date du 13 décembre 2022, les parties prenantes ont formulé quelques pistes de solution pour y mettre fin.
“ Consulter les archives de recensement au deuxième bureau de division de l’intérieur des personnes non actives de la province de 1970 à 1980 (Kimanda) et effectuer une descente sur terrain pour palper du doigt la pomme de la discorde entre les deux entités en conflit ”, peut-on lire dans cet accord parvenu à la rédaction de buniaactualite.cd ce jeudi 22 décembre 2022.
Pour matérialiser ces deux pistes de solution, l’échéance de son exécution est fixée entre le 18 au 21 janvier 2023. Les acteurs pour sa mise en œuvre sont entre autres des représentants des groupements Bamuko et Zadhu, des notables et le chef de la chefferie de Walendu Bindi. Le représentant de la société civile et la représente du bureau genre sont aussi associés parmi les acteurs.
Mais déjà, parmi les actions concrètes entreprises pour témoigner la bonne foi, le groupement Zadhu a cédé la gestion administrative des quartiers Club et Wawa à son voisin de Bamuko.
Une médiation facilitée par l’ONGDH ACIAR. Entre les mois d’août et novembre 2022, plusieurs activités ont été menées par la même organisation dans le cadre du processus de dialogue entre les deux groupements. Ceci s’inscrit dans le cadre du projet « d’accompagnement des communautés du Sud Irumu après signature de l’accord de paix du 28 février 2020 », financé par le Fonds de Cohérence pour la Stabilisation.
Il faut retenir que lors d’une activité de cartographie des conflits interne en chefferie des Walendu Bindi réalisée d’une manière inclusive et participative avec les membres de la communauté, ce conflit de Kimanda a été identifié parmi les 94 conflits (75 fonciers et 19 de pouvoir). Il a été sélectionné après un consensus des membres des communautés pour qu’il soit « prioritairement » traité.
David Ramazani