À l’approche imminente de la nouvelle rentrée scolaire, tout n’est pas rose à travers la République démocratique du Congo. C’est notamment le cas du territoire d’Irumu en province de l’Ituri, où le plaidoyer s’attèle à la reconstruction des écoles détruites par des groupes armés.
La société civile forces vives du territoire d’Irumu exprime ses inquiétudes par rapport à une rentrée « réussie » de l’année scolaire 2024-2025 dans cette partie de la province de l’Ituri.
« Le manque d’infrastructures scolaires, où plusieurs infrastructures scolaires ont été endommagées pendant les conflits armés. Il y a le surpeuplement des enfants dans une salle de classe suite à la gratuité. Il y a le problème des déplacés retournés », énumère Pascal Kisezo, d’une façon non exhaustive.
Lors d’une communication faite ce vendredi 30 août à la presse territoriale de l’administration spéciale, cet acteur social est revenu sur quelques préalables pouvant permettre aux élèves d’étudier dans des conditions « acceptables ».
« Nous demandons au gouvernement central de construire des infrastructures scolaires partout là où les élèves étudient à la belle étoile », a-t-il martelé avant d’insister sur le fait « de renforcer l’autorité de l’État en déployant les services de sécurité et de défense », a plaidé le coordonnateur de la société civile d’Irumu.
Récemment, quelques bâtiments scolaires construits dans le cadre du Programme de développement de 145 territoires ont été remis aux communautés du territoire d’Irumu. Des infrastructures pas suffisantes par rapport au nombre de la population, surtout avec le déplacement des habitants suite à l’instabilité sécuritaire.
Le territoire d’Irumu n’est pas le seul se trouvant dans cette situation où les infrastructures scolaires ont été détruites par des groupes armés. Djugu est le plus touché par cet acte de cruauté, sacrifiant l’avenir des enfants.
Rédaction