Le Comité International de la Croix Rouge CICR Bunia et la Croix Rouge de la RDC, coordination de Sota, ont sensibilisé des jeunes de cette entité du territoire d’Irumu au cours de l’émission publique dénommée « Yele CICR » animée en lien avec ses opérations d’assistance humanitaire.
Face à des difficultés liées aux conséquences des conflits armés dans leur zone, les volontaires de la Croix Rouge mènent plusieurs activités de manière autonome et conjointement avec le CICR pour soulager les populations en souffrance.
Les participants à ce programme radiophonique se sont pour leur part, interrogé sur la finalité de ce travail, avant de recevoir les explications de Alexis Masudi, chargé de coopération au CICR Bunia.
« Beaucoup de personnes croient que le rôle de la Croix Rouge c’est enterrer les morts. Ce n’est pas la finalité de la Croix Rouge. Elle le fait lorsque par exemple, l’Etat fait appel à elle parce que l’enterrement digne et sécurisé prévient des maladies dans la communauté. Le travail de la Croix Rouge c’est sensibiliser sur la prévention des différentes maladies dans la communauté. Elle soulage également à travers des gestes qui sauvent. Par exemple, lorsqu’il y a accident, les volontaires de la Croix Rouge savent la technique du transport des malades, de réanimation, de bloquer l’hémorragie en cas d’un saignement abondant… » a-t-il expliqué.
Il a précisé que ce travail se fait dans un cadre purement volontaire.
« Ceux qui font ce travail s’appellent des volontaires. Ce sont des personnes qui se donnent, qui donnent de leur temps et de leur force pour aider les autres. Ils ne s’attendent à aucun revenu. C’est pourquoi, il est nécessaire pour toute les personnes se sentant capables d’aider les autres de manière bénévole de s’engager sans conditions. Ce qui compte c’est la volonté. C’est du volontariat », a-t-il ajouté.
Par le biais de leur représentant, les jeunes ont exprimé leur soutien aux activités de la Croix Rouge dans cette zone.
« Je m’engage comme responsable des jeunes à appuyer le travail que le CICR fait ici dans la chefferie de Bahema d’Irumu. Tout tourne autour de l’aide. Et aider, requiert de la volonté », a dit leur président Esaie Kabona.
La Rédaction