L’assistance humanitaire ainsi que sanitaire est sollicitée en faveur d’environ 700 ménages de déplacés retournés dans le groupement Bundingili en chefferie des Walese Vonkutu, dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri.
Grâce aux opérations militaires menées dans la zone, ces personnes jadis déplacées ont pu regagner leurs maisons précédemment abandonnées. Cependant, la vie n’y est pas rose, fait observer l’organisation non gouvernementale dénommée la Convention pour le respect des droits humains (CRDH).
« Il est important de saluer les efforts du gouvernement congolais et de son partenaire ougandais… Il y a une population déjà retournée », indique Christophe Munyanderu, parlant de la sécurité imposée dans la région par la coalition FARDC-UPDF, force conjointe qui mène des opérations contre des rebelles ougandais des ADF.
Pour cette organisation de défense des droits humains, « Il faudrait que le gouvernement et son partenaire puissent aller un peu plus loin… Il faudrait qu’il y ait une assistante urgente pour permettre à cette population de bénéficier de quelque chose de son gouvernement. Il faudrait qu’on puisse voir comment appuyer le centre de santé en médicament, en moustiquaires », a insisté Munyanderu.
À la presse territoriale, l’administrateur militaire du territoire d’Irumu est revenu notamment sur la réunion du Comité local de sécurité élargi aux chefferies des Walese Vonkutu, Banyali Chabi, Bahema Mitego et Walendu Bindi qu’il a organisée à Zunguluka, entité du groupement Bundingili, le jeudi 5 décembre 2024.
« Il n’y avait pas de gens. C’était le bastion des ADF. Il y a de la stabilité, il y a déjà la vie… », a dit le colonel Siro Nsimba Bunga, sans cacher son souci d’orienter les assistances en faveur des populations retournées. Pour l’an 2025, « zéro déplacé », souhaite-t-il.
Rédaction