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    Au total, 50 participants touchés par le conflit armé dans le territoire d’Irumu en province de l’Ituri ont pris part à Kasenyi à un atelier de formation qui s’est articulé sur la question du genre et de la cohabitation pacifique. Débutée le 05 juin, cette session s’est clôturée le 07 juin, soit deux jours durant. 

    Une initiative de la Division Provinciale du Genre, Famille et Enfants avec l’appui de l’ONU Femmes, s’inscrivant dans la poursuite du projet : « Promouvoir le leadership, l’autonomisation, l’accès et la protection des femmes et des filles touchées par le conflit grave, la sécheresse et le déplacement forcé en RDC ».

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    Kakule Emmanuel, secrétaire administratif au sein de la division Genre, famille et enfants en Ituri, a partagé sa lecture à l’issue de cette formation.

    « Je trouve que les participants ont été tellement proactifs, et puis c’est vraiment une matière qui m’intéresse, parce que vous savez que, lorsqu’on parle des conflits, c’est notre contexte en nous. En Ituri, nous vivons dans le conflit et aujourd’hui, le conflit a déjà atteint un niveau où nous tous devons travailler pour retrouver la paix pour que les gens quittent les sites de déplacés », a-t-il dit.

    Malgré différents freins, il estime que le combat pour le respect du genre et le faire connaître nécessaire et demeure continuel, nécessitant le concours de tout un chacun.

    « La lutte contre la violence basée sur le genre est encore longue, parce que la coutume aussi a ses problèmes, surtout là où on parle des coutumes rétrogrades, donc nous sommes là pour sensibiliser les membres de la communauté à pouvoir identifier les discriminations faites à la femme et les normes coutumières qui font que la femme ne puisse pas se retrouver », a-t-il insisté.

    Pour les participants, cette session de formation était très capitale. Déjà, ils s’engagent à se lancer dans des sensibilisations pour éteindre le message.

    « La communauté doit s’attendre à message  qu’on leur amènera pour sensibiliser les membres de communauté en leur disant que là, nous avons appris cet avantage et que ce qu’on fait à la maison, nous le faisions dans l’ignorance et maintenant, il nous faut changer », a indiqué madame Apolline, à la clôture de cet atelier de deux jours.

    Moïse Mugisa

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