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    « Nous étions très fâchés, alors très en colère de voir l’assistance passer par chez nous…pour aller être servie à Bukiringi ou à Boga alors que nous avions envie d’avoir cette assistance », lance Nyanza Nyatsimba, administrateur gestionnaire du centre hospitalier d’Aveba.

    Il est parmi les trente-deux (32) participants de l’ émission publique dénommée “Yele CICR” organisée par le Comité international de la Croix-Rouge CICR en juin dernier dernier dans cette localité située à plus de 60km au sud de Bunia dans le territoire d’Irumu en Ituri.

    A travers un espace de débat ouvert, la communauté locale ainsi que le CICR ont débattu sur le principe d’impartialité qui préside aux actions humanitaires de cette organisation internationale.

    « Que veut donc dire impartialité ? Cela signifie que lorsque nous mettons en œuvre des actions humanitaires, l’on ne tient pas compte de l’appartenance ethnique, de la religion, du rang social, de la proximité affective…Tout ceci ne nous intéresse pas. L’on ne tient compte que d’une personne en besoin », a conscientisé Christian Irenge, chargé de la communication opérationnelle au bureau CICR Bunia.

    Les taximen d’Aveba qui, par le passé, lançaient des paroles hostiles au personnel humanitaire, se sont remis de leurs émotions.

    « Nous invitons tous les taximen de la chefferie des Walendu Bindi et de l’Ituri à la non-violence. De ce que nous avons appris, nous décourageons les taximen de s’attaquer aux véhicules (des humanitaires) », a interpellé Masumbuko Makambo, leader d’une association des taximen du groupement Boloma. 

    Plusieurs questions ont été posées et répondues à cœur ouvert à travers cette émission publique.

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    Des leaders communautaires ayant pris part, en sont ressortis avec un grand sourire. Ils ont promis conscientiser la population afin de faciliter l’accès humanitaire dans d’autres zones, passant par Aveba.

    « Le CICR soulage des personnes affectées par les conflits armés. Aujourd’hui nous avons appris que l’impartialité veut dire que le CICR n’a pas de parti pris. Et nous qui sommes présents à l’émission, avons compris que le CICR est venu pour nous aider », conclut Ozunga Gustave, notable du groupement Boloma.

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