Archives

    Cela fait plusieurs mois que les habitants de la chefferie de Banyali Tchabi, située dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri vivent sans accès aux réseaux de téléphonie mobile. Une entité donc « coupée du monde ».

    Une situation particulièrement préoccupante dans cette région en proie à l’activisme des rebelles des ADF, où la communication est vitale pour la sécurité et l’information des populations.

    Vendredi 11 avril, le Coordonnateur de la société civile de Banyali Tchabi, Lingasa Benago Raphaël, a exprimé son profond regret face à cette coupure persistante. Il a souligné l’isolement croissant de la population et les difficultés rencontrées pour alerter en cas de danger ou simplement rester en contact avec leurs proches.

    Face à cette situation critique, le Coordonnateur de la société civile lance un appel aux responsables des services de télécommunications. Il sollicite une accélération des projets visant à désenclaver numériquement la zone de Banyali Tchabi.

    L’absence de réseau mobile entrave non seulement la communication en cas d’urgence, mais aussi les activités économiques et sociales de la région. Les habitants se retrouvent isolés, avec des difficultés accrues pour accéder à l’information, organiser l’aide ou signaler des mouvements suspects.

    A lire aussi : Mambasa : inquiétude suite à la perturbation des réseaux téléphoniques à Babila Babombi

    La société civile de Banyali Tchabi espère que cet appel sera entendu et que des mesures concrètes seront prises rapidement pour mettre fin à cet isolement et apporter un peu de réconfort à une population déjà durement éprouvée par l’insécurité. Le rétablissement des réseaux de téléphonie mobile est un pas essentiel pour améliorer la qualité de vie et renforcer la sécurité dans cette partie de l’Ituri.

    Rédaction

    Leave A Reply

    error: Content is protected !!