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    Les élections combinées se sont déroulées à Bunia mais des incidents s’en sont suivis. Des violences qui ont conduit à la blessure d’une dizaine de policiers, des pillages, des machines saccagées, des vitres des jeeps et des salles de classes caillassées… mais surtout la mort d’un jeune garçon. Une situation qui révolte l’autorité provinciale de l’Ituri.

    Jeudi 21 décembre 2023, le Lieutenant-Général Luboya N’Kashama visite les politiciens blessés lors de ces incidents où ils poursuivent les soins. Ils sont 15 au total.

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    Acte trop osé par des déplacés, la police dans son rôle

    Après les incidents survenus à Bunia le jour des élections générales, place à la chasse des auteurs intellectuels. Et plus rien ne semble arrêter le gouverneur Luboya, pardon de l’état de siège en Ituri.

    Le gouverneur de province, qui révèle qu’un compromis a été préalablement trouvé pour que les déplacés rentrent voter dans leurs circonscriptions électorales respectives, a été surpris de l’attitude affichée par ceux-ci le 20 décembre. Un comportement qui ne cache pas l’hypothèse « d’une manipulation politicienne».

    Ils (politiciens) ont refusé à ces déplacés de refuser d’aller voter chez eux (…) ils ont remis 25 000 FC à chacun de ces déplacés et des boissons fortement alcoolisées”, regrette le chef de l’exécutif provincial qui promet « une punition aux auteurs intellectuels ».

    Un constat amère lors de ces incidents : des enfants ont pris le devant lors des manifestations. L’on ne pouvait apercevoir que des enfants jetés des projectiles non seulement sur des policiers mais aussi des électeurs.

    Si on est déplacé, il faut garder cette qualité de déplacé ”, rappelle le gouverneur de province, visiblement touché par ces incidents qui ont mêlé des déplacés dont des enfants.

    « Heureusement que la police est resté dans son rôle ». Un professionnalisme vu trop tôt par l’autorité provinciale qui a « fait directement un téléphone à la police pour qu’elle ne riposte pas».

    Au-delà des félicitations du Lieutenant-Général Luboya, l’attaque adoptée par les éléments de la police face aux manifestants a été saluée par d’une personne qui estime que si elle avait riposté, le dégât (humain surtout ) serait énorme.

    Verite Johnson

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