Depuis quelques jours maintenant, les rebelles du Mouvement du 23 mars, M23, soutenus militairement et matériellement par le Rwanda se retirent de certaines de leurs positions, que cela soit dans le territoire de Masisi que celui de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.
Ils se sont d’abord retirés de Mweso, qu’ils avaient abandonné avant d’y revenir et repartir de nouveau en laissant cette cité entre les mains des troupes burundaises de la Force régionale de l’East african community, EACRF.
Durant le week-end du 8 au 9 avril, ces rebelles ont déserté notamment Mpati, Kirumbu et Kalengera dans le territoire de Masisi et, finalement, ils se sont retirés de la localité de Kitshanga, l’une de grandes agglomérations qui étaient sous leur contrôle dans cette partie de la province du Nord-Kivu, si l’on en croit nos confrères dans la région.
Durant l’après-midi de ce lundi 10, ces rebelles ont quitté la cité de Kiwanja, dans le territoire de Rutshuru après s’être retirés de Bunagana et Tchengerero, des entités laissées aux mains des troupes ougandaises de l’Uganda people’s defence, UPDF de l’EACRF.
Pourtant, derrière chaque retrait de ces rebelles, la société civile a toujours décrié la complexité de la situation. Sans mauvaise foi, point n’a besoin de rappeler que la société civile de Rutshuru a toujours dénoncé la complicité entre ces supplétifs de l’armée rwandaise (RDF) et ces forces, disant venir faire respecter le cessez-le-feu et maintenir la paix dans la région sans aucune intention de faire la guerre.
La société civile de Nyiragongo a récemment de nouveau décrié le renforcement des positions des rebelles du M23 par des éléments de la Force de défense du Rwanda, craignant un probable assaut sur la ville de Goma, toujours convoitée par les rebelles pour exercer une certaine pression sur les autorités de Kinshasa.
GM depuis Goma