Le mouvement du 23 mars, M23, qualifié de terroriste par le gouvernement de Kinshasa, soutenu par le Rwanda conditionne son retrait de ses positions actuelles par un cessez-le-feu « formel, surveillé et un mécanisme de vérification crédible ».
Dans son communiqué, Lawrence Kanyuka, porte-parole politique de ce mouvement, a renseigné que l’intention de prendre le contrôle de la ville de Goma n’était pas dans leur plan.
Pour lui, « le M23 reste attaché à la paix et est prêt à se retirer de ses positions avancées si un cessez-le-feu formel, surveillé et un mécanisme de vérification crédible sont mis en place ».
En attendant cette résolution, des bombardements se poursuivent sur la cité stratégique de Sake, dernier verrou pour la ville de Goma. Trois personnes sont mortes et plusieurs blessées ont été enregistrées dans cette cité de suite de l’explosion d’une bombe, une cité qui s’est vidée de ses habitants depuis les premières heures de ce mercredi.
La force aérienne des Forces armées de la République démocratique du Congo est mise en contribution pour stopper l’avancée de ces terroristes, qui menacent de prendre le contrôle de la cité stratégique de Sake, bien que protégée par la « célèbre opération Springbok » de la coalition FARDC-Monusco.
Guerschom Mohammed depuis Goma