Fally Ipupa, méga star africaine, n’hésite pas à aborder la question des guerres à l’Est de son pays, devenue une chronique. Un sujet qu’il évoque « entre colère et une forme d’incompréhension ».

« Je ne suis pas spécialiste, mais on peut parler de massacres, de génocide. De violations des droits humains », lâche-t-il. « Je ne comprends même pas pourquoi cela continue aujourd’hui », reprend-il, amer, avant de pointer la responsabilité « des politiques ». Des propos tenus au micro de Jeune Afrique qui a suivi Fally Ipupa lors de l’Africa Day à la Science Po le 3 octobre dernier.

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Celui qui représente l’image d’un pays et la fierté d’un continent, Fally Ipupa, c’est aussi un humanitaire. À travers sa fondation (FIF : Fally Ipupa Fundation), il est de plus en plus actif à l’Est du pays… à Goma particulièrement. Il y construit même une école pour les enfants déplacés.

Cependant, il ne peut que compter sur sa voix suave, ses textes pour passer le message de l’unité, de la cohésion, de la paix, etc.

Les artistes ont-ils un rôle à jouer ? « L’art peut servir aux deux populations. L’art peut servir de messager, pour qu’il n’y ait plus de morts », veut-il encore croire.

L’Est de la RDC reste en proie à l’activisme de multiples groupes armés. La résurgence du M23 a volé la vedette notamment à l’ADF, l’autre mouvement rebelle qui continue d’endeuiller des familles entre l’Ituri et le Nord-Kivu, deux provinces placées sous état de siège depuis mai 2021.

Verite Johnson

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