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    La nuit de vendredi à samedi a été agitée pour des habitants de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Des tirs nourris et des bombardements ont retenti dans la partie ouest de la ville, semant la panique et la frayeur parmi la population. Les quartiers de Keshero et Lac-vert ont particulièrement été touchés par ces échanges de tirs, selon des sources locales citées par de nombreux médias.

    Ces incidents, qui ont débuté vers 22h vendredi et se sont poursuivis jusqu’à ce samedi matin, seraient le résultat d’affrontements entre les rebelles de l’AFC/M23, qui contrôlent Goma depuis environ trois mois, et des groupes armés identifiés comme les Wazalendo et les militaires des Forces armées de la RDC (FARDC).

    L’AFC/M23 a confirmé ces affrontements dans un communiqué dans un média sur place. Le groupe rebelle a déclaré que ses positions avaient été la cible d’attaques de la coalition FARDC-Wazalendo-FDLR. Une information non jusque-là confirmée par des sources gouvernementales de Kinshasa ou de l’administration militaire sous état de siège à Beni.

    La situation a plongé la ville dans un climat d’insécurité palpable. Si une accalmie était observée ce samedi matin, le bilan de ces violents affrontements demeure pour l’instant inconnu. Il y aurait quelques arrestations.

    Ces événements s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes dans la région. Les affrontements rapportés témoignent d’une escalade continue entre l’AFC/M23, qui fait l’objet d’accusations de soutien de la part du Rwanda par de nombreuses sources, et les forces loyalistes congolaises, appuyées par les milices Wazalendo.

    A lire aussi : Goma : le M23-AFC relance les activités de la CADECO, une mesure condamnée par Kinshasa 

    Pour rappel, la ville stratégique de Goma est sous contrôle de l’AFC/M23 depuis le mois de janvier dernier.

    Rédaction

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