La marche et le sit-in des Mouvements Citoyens et autres groupes de pression, annoncée pour ce jeudi 1er décembre, a été interdite par le maire de la ville de Goma si l’on en croit un communiqué officiel.
Dans ce document, le Commissaire Supérieur Principal François Kabeya Makossa, alors maire de la ville de Goma, brandit l’hypothèse selon laquelle ” les installations des missions diplomatiques sont inviolables ” dans toutes les contrées du monde et que Goma ne devrait pas déroger à la règle.
Pour renforcer son hypothèse, l’autorité mentionne la thèse qui rappelle que les manifestations publiques sont et demeurent “ interdites ” sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu durant cette période de l’État de siège et que les manifestants, étant dans le chef-lieu de cette province, devraient se conformer à cette décision.
D’où, la synthèse “ ainsi donc, cette activité n’est pas autorisée ”. Ce refus de l’autorité urbaine implique l’intervention des éléments de la police et de sécurité pour faire respecter cette mesure.
Le Commissaire Supérieur Principal François Kabeya Makossa instruit donc “ les services d’ordre et de sécurité ” de jouer les gardiens de cette décision afin qu’elle ne « souffre » d’aucune faille dans sa mise en œuvre.
Rappelons ici que la synergie des Mouvements citoyens et autres groupes avaient annoncé, il y a peu, la tenue d’une marche pacifique et un sit-in pour démontrer leur mécontentement au « silence coupable » de la communauté internationale face à l’agression Rwandaise en République Démocratique du Congo.
Guerschom Abasi depuis Goma