Le groupe “Extinction rebellion de l’Université de Goma” est allé à la rencontre des populations qui œuvrent au marché Kituku, ce jeudi 1er juin, dans le cadre d’une série d’activités de mobilisation de la population pour la protection de l’environnement, son éternel cheval de bataille.
À en croire Chantaigne Djuma, activiste de l’environnement, il était question de sensibiliser ces populations sur l’importance de protéger l’environnement, surtout que c’est dans un marché où la pollution atteint son plus grand record.
« Nous sommes là pour sensibiliser la communauté qui vit aux alentours du marché sur l’importance de conserver l’environnement parce que c’est un marché et donc, la pollution, elle est un peu plus exagérée que dans d’autres endroits. Cela favorise un risque d’accès à beaucoup de maladies », présente l’activiste.
Celle-ci dit attendre un changement de mentalité de la part de ces habitants, lequel leur permettra de chaque fois jauger les conséquences de chacune des actions qu’ils peuvent prendre dans le sens de protéger ou de polluer la nature.
Pour Pascal Mirindi, un autre activiste, le choix de Kituku n’est pas un hasard. Il représente cette couche de la population qui semble être classée dans les oubliettes pour des sensibilisations et autres événements.
« La population de Kituku représente le mal absolu, elle représente cette couche qui n’est pas écoutée, qui ne comprend rien, que personne ne vient pour sensibiliser ou pour demander son opinion. C’est aussi un endroit où il y a presque toutes les couches de la population. Il ya des femmes qui viennent ici pour s’approvionner à manger. C’est facile de trouver des gens trouver des gens de tous les coins de la ville de Goma pour discuter avec eux pour attirer leur attention sur l’urgence climatique », explique Mirindi.
Cet activiste indique que l’étape qui va suivre est celle d’amener la population à réclamer ses droits auprès des dirigeants, qui doivent répondre aux exigences et aux besoins exprimés par l’ensemble des citoyens de la République démocratique du Congo.
Signalons ici que cette activité été ponctuée par des spectacles des artistes acrobates, une façon d’attirer beaucoup plus l’attention de cette population sur la protection de l’environnement.
GM depuis Goma