Lors du récent passage des reporters de buniaactualite.cd dans la prison centrale de Munzenze en ville de Goma, la situation humanitaire et alimentaire des détenus de cette maison carcérale est critique.
En effet, les personnes détenues dans ce milieu de rééducation sont suffisamment nombreuses et reçoivent une quantité de nourriture qui ne leur garantie pas une meilleure santé, comme d’ailleurs dans de nombreuses prisons de la province du Nord-Kivu au encore du pays.
Durant ces visites, les éclaireurs ont fait mention d’un petit gobelet dans lequel est quantifié la nourriture donnée à ces détenus par jour. Ceux-ci qui ne mangent que cette petite quantité et une seule fois le jour. Ces pensionnaires ont révélé qu’ils reçoivent cette quantité soit à 18 heures soit à 22 heures. Les détenus qui n’ont pas des familles proches qui leur rendent visite ne vivent que de cette quantité offerte durant ces heures.
Les aliments leur accordés ne tiennent pas compte des problèmes de santé de certains détenus qui souffrent de certaines maladies qui leur imposent d’observer un régime alimentaire suffisamment surveillé. Ce qui condamne certains à une malnutrition sévère et certains perdent la vie.
À ces difficultés d’accéder à une quantité suffisante de nourriture s’ajoute les conditions difficiles dans lesquelles ils passent leur nuit.
Des détenus de la prison centrale de Munzenze, en ville de Goma, passent quotidiennement nuit à la belle étoile et à la merci des intempéries. Ils n’ont ni couverture ni un endroit couvert pour reposer leur tête. À ce manque se joint celui de lit. Non seulement qu’ils n’ont pas des couvertures ou draps pour se couvrir, ils dorment sur le ciment froid de la prison.
Sur ces endroits pavés, les détenus passent des nuits entières sans couverture et draps et à la merci des intempéries. Ce calvaire intervient malheureusement quelquefois sans que ces personnes n’aient pris bain.
Cette situation agresse l’état de santé de ces personnes incarcérées. En effet, certaines maladies sont déjà visibles dans la prison Munzenze dont la gale et la malnutrition. Ceux-ci ne sont pris en charge que par un personnel soignant de deux personnes sur une population estimée à plus de trois milles (3000) détenus.
Guerschom Abasi depuis Goma