Plus de 100 personnes ont été assassinées et plus de 4 000 autres portées disparues, enlevées vers une destination inconnue par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC, dans la ville de Goma ainsi que dans les territoires de Nyiragongo et Masisi, à l’Est de la RDC.
C’est ce qu’a révélé jeudi 15 mai 2025, le vice-Premier ministre congolais en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, dans un communiqué.
Selon ce document relayé par l’Agence Congolaise de Presse (ACP), le M23/AFC « persiste dans la commission d’actes constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans les zones sous leur occupation ». Une situation que les autorités congolaises qualifient d’extrêmement préoccupante.
Le vice-Premier ministre a également dénoncé l’installation illégale sur le sol congolais de familles rwandaises, munies de cartes d’identité de leur pays d’origine, évoquant un « acte d’épuration ethnique et de repeuplement orchestré par Kigali ».
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Face à cette situation, le gouvernement congolais affirme poursuivre le suivi rigoureux (monitoring) de ces crimes, qu’il considère comme étant commandités par le Rwanda. Il appelle à une réponse judiciaire ferme :
« Ces crimes appellent à une prise en charge judiciaire appropriée, afin que justice soit rendue en faveur du peuple congolais et de la République démocratique du Congo », a conclu le document.
Rédaction