Depuis cinq jours, de nombreuses familles sont confinées chez elles, coupées du monde extérieur, incapables de se nourrir ou de se procurer des produits de première nécessité. L’eau potable, qui fait défaut, est devenue un luxe difficilement accessible pour les résidents, déjà fragilisés par la crise sécuritaire.
Les conditions de vie des déplacés, qui étaient déjà précaires avant la coupure, se sont encore détériorées. Ils luttent pour leur survie, dans une situation de plus en plus critique.
Les coupures d’électricité prolongées rendent la situation encore plus compliquée, notamment pour les services de santé et les hôpitaux, qui dépendent largement de l’électricité pour leurs activités quotidiennes. Les habitants vivent dans l’obscurité , rendant les conditions de sécurité encore plus préoccupantes.
Inquiétudes croissantes et appels à l’aide
Les appels à l’aide se multiplient, alors que les familles et les communautés entières sont contraintes de faire face à des conditions de vie de plus en plus insoutenables. De nombreux habitants de Goma, mais aussi des proches dans d’autres provinces, s’inquiètent de la situation et attendent des solutions d’urgence pour rétablir l’approvisionnement en eau et en électricité.
Lire aussi : Reprise des tirs nourris ce mardi à Goma
Dans ce contexte, les inquiétudes portent sur les enfants, les personnes âgées et les malades qui sont les plus vulnérables face à cette crise.
Une situation qui illustre la fragilité du quotidien à Goma
Cette coupure d’eau et d’électricité témoigne de la fragilité de la vie quotidienne à Goma, où les conflits armés viennent perturber les infrastructures de base. L’absence de services essentiels complique les efforts de reconstruction et aggrave les souffrances des populations civiles, déjà durement éprouvées par la violence et l’instabilité dans la région.
Verite Johnson