Goma, l’une des villes les plus mouvementées de la République démocratique du Congo, à l’est du pays, est aussi remarquablement connue pour la criminalité urbaine qui la caractérise.
Fusillade, vol, kidnapping… sont des maîtres mots qui ne passent pas inaperçus dans cette ville volcanique où s’accroît fréquemment le nombre d’habitants.
Pour le maire policier de cette ville placée sous le régime de l’état de siège comme toute la province du Nord-Kivu depuis plus de 3 ans, la situation est parfois complexe.
« La ville de Goma est dans une situation imprévisible quant à la sécurité classique », a déclaré le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand, maire de Goma.
Déclaration faite à l’issue des échanges entre les femmes leaders issues de différentes corporations et le maire de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Lors d’une audience leur accordée par l’autorité urbaine, des questions sécuritaires et des efforts fournis dans ce secteur pour la paix y ont été développés, sous la satisfaction du maire de la ville.
« Je salue votre initiative pour l’échange citoyen par rapport à la position sécuritaire », a laissé entendre le commissaire supérieur principal Faustin Kapend.
Pour rappel, il faut dire Goma est l’une des villes les plus militarisées du pays, selon la société civile locale. Suite aux combats entre les forces armées de la République démocratique du Congo face aux rebelles du mouvement du 23 mars M23 dans la province du Nord-Kivu, des milliers de personnes se sont déplacées autour et dans la ville de Goma.
Rédaction