Ils sont au moins 100, ces militaires FARDC formés par les forces spéciales du Guatemala de la MONUSCO sur les différentes techniques et tactiques de combat enfin de réagir de manière les plus farouches contre les ennemis de la paix en Ituri.
Une formation d’environ 1 mois et demi soit du 14 septembre au 31 octobre 2024 à Rwampara, localité située à une dizaine de kilomètres de Bunia.
A l’issue de cette formation, ces éléments de l’armée congolaise sont à même de reproduire sur le champ de bataille les opérations militaires telles que la descente en corde lisse, le largage par hélicoptère, le combat dans une jungle et en zone bâtie ou urbaine, les tirs d’armes, notions qu’ils ont apprises durant ces exercices militaires.
Comme leur prédécesseurs formés l’an dernier, les éléments de cette nouvelle unité spéciale des FARDC, sont appelé à opérer dans des zones difficiles, y compris les plus inaccessibles ainsi que dans la profondeur de la jungle et surtout à intervenir en tant que force de réaction rapide capable de se déployer sur le terrain en peu de temps.
C’est d’ailleurs ce que les deux premières unités spéciales formées par la MONUSCO depuis 2022 s’attèlent à faire chaque jour, a souligné le gouverneur militaire de l’Ituri, présent à l’activité de clôture de ladite formation le Jeudi 31 octobre 2024.
« la première unité spéciale formée en 2022-2023, appelée « Tohil », a été très active à travers la province partout où le besoin se présentait, comme ce fut le cas à Tchabi, Tchomia ou Djugu. Quant à la deuxième unité spéciale, appelée « Katchuy » formée au début de l’année 2024, elle a mené des opérations conjointes d’envergure avec la MONUSCO notamment dans la région d’Itendeyi-Lisey dans le territoire de Djugu, en juillet et aout dernier », a-t-il rappelé.
Sur terrain, la corrélation entre l’impact de ces formations et les résultats de ces opérations sont significatives. Ces jours-ci en Ituri, plusieurs entités autre fois contrôlées par tel ou tel autre groupe armé sont passées sous contrôle des forces loyalistes. De même, des milliers de personnes déplacées ont regagné leurs milieux d’origine. là aussi, une résultante de ces opérations militaires et de la coopération avec la MONUSCO.
Au total, ce sont plus de 1500 soldats des FARDC que la MONUSCO a formés depuis ces 2 dernières années en Ituri, province qui fait face à l’oppression des groupes armés locaux et étrangers, note une dépêche de la Monusco.
Joel Wells