A la clôture du mois de Ramadan destiné au jeûne dans la région musulmane, des appels à la paix et à la réconciliation ont été largement relayés à travers la province de l’Ituri, le vendredi 21 avril, jour de la fête d’Aïd el-Fitr.
Dans la région de Niania, en territoire de Mambasa, le prédicateur du jour est revenu sur les raisons fondamentales du mois « sacré de Ramadan » dans la religion musulmane. Il a, dans son sermon, insisté sur le fait de demeurer des croyants fidèles, respectant les lois divines.
« Celui qui a logiquement observé son jeûne ne peut pas être compté parmi des voleurs, ceux qui tuent (…) », a rappelé Ibrahim Kazinguvu, représentant des musulmans de Niania, lors de la prière dite au stade Tata bin Masudi.
A près de 200 kilomètres de là, soit à Mambasa centre, d’autres fidèles musulmans s’étaient réunis pour la même circonstance. « Après le ramadan, il faut manifester le changement positif du comportement. Il faut changer », a insisté Sheikh Ibrahim Aly, l’amir de la province islamique de Mambasa.
De Mambasa à Bunia, les messages se sont attardés sur un aspect spécifique « l’amour, le pardon, la réconciliation, l’entraîne et la paix ».
« C’est un jour du pardon, de la réconciliation. Comme vous le savez, la communauté islamique a des problèmes comme toute autre communauté. Nous mêmes on se dit qu’il faut qu’on puisse se réconcilier. Nous demandons à tout le monde de se désolidariser des groupes armés et adhérer au P-DDRCS », a lancé le représentant de l’entité islamique de Bunia, Shiek Shukurani Byarufu.
Face aux allégations de l’implication de la communauté musulmane dans le terrorisme notamment avec le phénomène ADF, Sheikh Shukurani a tenu à préciser que « l’islam est une religion de paix et n’a rien avoir avec le terrorisme », a-t-il souligné dans des propos recueillis par buniaactualite.cd
Rédaction