« (…) aujourd’hui, nous allons enterrés la honte que nous avons nous-même emmener dans notre province », entre exhortation et conviction, le nouveau commandant de la 32ème région militaire, le généralajor Antoine David Mushimba, a ouvert, le deuxième round du dialogue entre les groupes armés élargi aux chefs coutumiers et leaders communautaires pour la paix, la sécurité et la coexistence sociale.
Aru, l’élève à la bonne conduite, accueille à nouveau, les leaders en quête de rédemption, les bâtisseurs d’un nouveau départ. Depuis le 23 juin 2025, l’espoir d’un nouvel élan de l’Ituri repose le territoire d’Aru.
Membres des groupes armés ( FPIC, FRPI, CODECO, Chini ya Tuna , MAPI et autodefense), leaders communautaires, chefs coutumiers, société civile, tous réunis autour d’une même table pour diagnostiquer les causes profondes des violences et évaluer la mise en œuvre des engagements pris lors des pourparlers d’Aru 1, tenu fin mai et début juin 2023.
Un dialogue pour guerrir les blessures de l’Ituri : « Quelque soit les différends, le dialogue est la meilleure voie de sortie pour une paix durable, une cohabitation pacifique entre toutes les communautés de l’Ituri», affirme Mushimba, représentant du gouverneur militaire.
Pour le nouveau commandant 32ème région : « l’Ituri n’a rien à envier ailleurs ». Cependant, le vivre ensemble dans la paix doit une réalité du vaincu quotidien ». S’adressant aux groupes armés, il est confiant : « J’ai confiance à vous. Je connais votre compréhension.»
L’Ituri face à son histoire : recoudre la mémoire déchirée, laver l’honneur perdu. Aru doit servir de son exemple à d’autres territoires en quête de la pacification, le vivre-ensemble pour déclencher le développement.
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Le deuxième round du dialogue d’Aru bénéficie de l’appui de la Monusco qui a réaffirmé son engagement à soutenir le processus de paix en Ituri. Le P-DDRCS y voit un pas décisif la pacification de l’Ituri.
Verite Johnson