En seulement 3 jours, plus de 100 000 nouveaux déplacés ont été enregistrés dans la province du Nord-Kivu. De déplacements enregistrés suite à l’intensification des affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda ces derniers jours.
Les combats sont parfois violents dans plusieurs entités de la province du Nord-Kivu. À en croire des sources humanitaires, au moins quatre personnes ont été́ tuées et douze blessées, durant les récentes attaques rebelles.
Pour ce qui est des déplacés, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) fait remarquer qu’entre le 1ᵉʳ et le 3 janvier 2025, « d’intenses affrontements entre l’armée congolaise et un groupe armé non étatique à Masisi-centre, dans la province du Nord-Kivu, ont déplacé environ 102.000 personnes, selon des informations locales ».
Ce nouveau chiffre vient aggraver la situation humanitaire déjà très déplorable dans cette partie de la République démocratique du Congo (RDC), où des milliers d’autres déplacés sont enregistrés depuis des années.
Des personnes qui, généralement, sont dépourvues de toute assistance nécessaire, vivant ainsi dans des conditions très déplorables.
Tant que des affrontements ne prendront pas fin, le risque d’enregistrer une autre vague de déplacés est toujours permanent.
Pendant ce temps, les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mettent la pression militaire sur les terroristes du M23 en vue de reprendre le contrôle de certaines localités. Des sources concordantes affirment à buniaactualite.cd que plusieurs localités dans le Masisi, dont une partie de Masisi centre.
Rédaction