Après une embuscade meurtrière de la milice coopérative pour le développement du Congo (CODECO) à Masumbuko dans le territoire de Djugu vendredi dernier, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en Ituri viennent de se prononcer fermement ce samedi.
Par l’entremise du porte-parole des opérations militaires en Ituri, de surcoût communicateur du lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant Jules Ngongo n’a pas seulement dénoncé cet acte criminel, mais l’a aussi condamné avant de conseiller la milice de la CODECO.
À la presse locale, Jules Ngongo a été clair : « Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces attaques lâches visant la population et nos troupes », a-t-il laissé entendre avant de citer nommément le groupe armé CODECO dans le dernier incident sécuritaire à Masumbuko.
Pour l’armée, tout acte criminel ne restera pas impuni à travers la province. En attendant, M. Ngongo rappelle que « les forces armées sont déterminées à poursuivre sans relâche tous ceux qui troublent la quiétude de la population ».
Vendredi dernier, un véhicule en provenance de Largu pour Bunia est tombé dans une embuscade vers Masumbuko, entité du secteur des Walendu Tatsi, en territoire de Djugu. Un véhicule affrété par une organisation humanitaire. 4 personnes ont été tuées lors de cette embuscade de la CODECO.
CODECO est pourtant signataire d’un acte d’engagement unilatéral de cessation des hostilités. Un acte que ce groupe armé peine à respecter depuis plusieurs mois. Des civils tués, d’autres blessés et violés,…
« Si CODECO prétend s’inscrire dans une dynamique de paix, elle doit le prouver par des actes concrets », conseille le lieutenant Jules Ngongo.
Rédaction