La ville de Bunia a été secouée le jeudi 22 mai 2025 à 13h00 par l’effondrement dramatique d’un immeuble de trois niveaux situé au numéro 23 du quartier Bankoko, dans la commune de Mbunya. Le bâtiment, dont les premières investigations indiquent un grave défaut technique de construction, s’est écroulé subitement, causant une tragédie humaine et matérielle.
Bilan humain et matériel :
Ce lundi 26 mai 2025, le commissariat urbain de la Police nationale congolaise annonce, avec regret, le bilan définitif suivant :
4 décès : parmi les victimes, une femme, des élèves du complexe scolaire Adventiste, et un ouvrier présent sur le chantier.
8 blessés graves : cinq d’entre eux ont été transférés d’urgence à l’hôpital UMIR des FARDC, tandis que trois autres ont reçu des soins à l’hôpital de la PNC.
Destruction totale de l’immeuble et pertes matérielles considérables, incluant de nombreux biens de valeur appartenant aux résidents et travailleurs.
Conséquences d’une mauvaise construction : un signal d’alerte
Ce drame met en lumière les conséquences désastreuses du non-respect des normes urbanistiques et techniques. L’utilisation de matériaux de mauvaise qualité, l’absence de contrôles rigoureux lors des travaux, et le non-recours aux services qualifiés dans la conception de bâtiments sont autant de facteurs ayant possiblement conduit à cet effondrement.
Cette catastrophe doit servir de rappel urgent aux autorités et aux citoyens sur l’importance de la sécurité des constructions dans un contexte urbain en pleine expansion.
Le commissariat urbain de la PNC, par la voix du commissaire supérieur Abeli Mwangu Gérard, adresse ses plus sincères condoléances aux familles éplorées et félicite chaleureusement la jeunesse de Bunia pour sa solidarité exemplaire durant les opérations de sauvetage.
Des mesures concrètes sont déjà en cours pour renforcer les inspections des constructions en cours et à venir. La population est appelée à faire confiance aux autorités et services de sécurité, pleinement engagés pour que justice soit rendue aux victimes et que de telles tragédies ne se reproduisent plus.
Verite Johnson