Des coups de balles sont entendus depuis l’après-midi de ce dimanche 2 juillet 2023 au centre de Pluto dans le groupement Chibi-chibi en secteur de Banyali-Kilo, situé à 7 kilomètres de la commune rurale de Mongbwalu en territoire de Djugu (Ituri).
Plusieurs sources dans la région confirment à buniaactualite.cd des affrontements entre deux factions de la milice dite d’autodéfense dont une s’appelle MAPI, Mouvement d’autodéfense Populaire de l’Ituri et l’autre Zaïre. La première a récemment remis devant le gouverneur militaire son acte d’engagement de cessation d’hostilités en Ituri et la deuxième se dit d’être un groupe qui fait seulement de l’auto-défense et n’a pas encore adhéré au processus de paix du gouvernement.
D’après toujours nos sources, une délégation de la milice dite d’autodéfense MAPI venue de Kilo conduite par son général autoproclamé Gothier Mascotte Mufalme, séjourne à Pluto depuis le samedi 1er juillet pour essayer de convaincre le groupe d’autodéfense Zaïre de Pluto, dirigé par celui qu’on appelle Marine, président de la FEC locale à rejoindre le processus de paix prêché par le gouverneur militaire, Lieutenant-Général Johnny Luboya N’kashama envoyé par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.
Mais, il se pourrait que la réunion tenue pour la cause entre les deux parties sur place n’a pas donné une suite favorable, raison de ces coups de balles en plein centre de Pluto.
En attendant que les autorités militaires de l’état de siège donnent des lumières sur la situation de Pluto, aucun bilan n’est encore disponible pendant que des habitants sont toujours enfermés dans leurs maisons d’habitation depuis 15h. Cette même situation amène de la crainte même jusqu’à Mongbwalu.
Le gouverneur militaire qui a fêté le 63 ième anniversaire de l’indépendance de la RDC à Mongbwalu centre le vendredi 30 juin, lors de son meeting populaire a indiqué que les militaires FARDC seront déployés à Pluto, Mbidjo, Lodjo pour rassurer la population de sa totale protection qui doit être faite par le gouvernement et non par des groupes armés. L’autorité provinciale a demandé aux détenteurs d’armes de guerres de les remettre s’ils ne veulent pas subir les frappes militaires.
Rédaction