Regroupée au sein de l’association culturelle et de développement Akongo ASBL, la communauté Nyali Kilo « dément » l’existence d’un groupe armé en gestation dans son entité sous sa bannière et rejette son implication.
Dans un communiqué de presse du vendredi 10 avril dont buniaactualite.com s’est procuré une copie, cette communauté parle de « suppositions » sans preuves.
« Notre communauté demande à l’auteur de cette information de ne pas rester dans les suppositions mais d’apporter le plus vite possible les preuves tangibles de ces allégations, car dit-on, la charge de la preuve incombe à celui qui allègue le fait » peut-on lire dans ce communiqué.
Elle dit craindre la désinformation de l’opinion publique sur base des rumeurs, ce qui constituerait une source de conflit interethnique qu’elle n’envisage aucunement. Au même moment, cette situation ternit leur image, estime-t-elle.
« Cette situation porte atteinte à la personnalité de certains de nos opérateurs économiques ainsi que politiciens, et mérite une réparation pour nous rétablir dans nos droits. Le peuple Nyali est une communauté très pacifique en Ituri ».
Tout en rappelant que plusieurs localités du secteur de Banyali Kilo ont fait l’objet des atrocités extrêmes de la part des miliciens armés, elle dit se remettre à l’Etat congolais pour la protection maximale de ses membres.
« La communauté salue les efforts des forces armées loyalistes dans la recherche des voies et moyens devant aboutir au rétablissement rapide de la paix et l’ordre dans le territoire de Djugu en particulier, nous demandons au pouvoir public de diligenter une enquête au sujet de toute imputation dommageable en vue d’éclairer la lanterne de l’opinion publique » conclut-elle.
A en croire une correspondance sécuritaire adressée au gouverneur de province depuis le 28 mars dernier, un mouvement insurrectionnel à connotation ethnique serait en gestation dans ce secteur du territoire de Djugu, sous la bannière de la communauté Nyali, dans la forêt située entre les localités Itendey et Lisey.
La rédaction