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    Le professeur Pilo Kamaragi, vice-président de la communauté Hema vivant en Ituri s’est montré favorable à une éventuelle négociation entre le gouvernement congolais et le chef de fil des assaillants actifs en territoire de Djugu depuis décembre 2017, responsables de plusieurs atrocités ayant occasionné la mort de centaines des victimes et un important mouvement de la population.

    En effet, une délégation conduite par le chef du secteur de Walendu Pitsi, entité d’où opèrent les assaillants, a fait état de la disponibilité de ces derniers à cesser le feu et à présenter leur cahier des charges au gouvernement.
    Parmi leurs revendications, l’amnistie pour tous les crimes commis, leur intégration au sein de l’armée nationale en reconnaissant leurs grades et une garantie qu’ils vont « rester » et « diriger » le territoire de Djugu.
    Ngudjolo et sa milice posent comme préalables à la cessation des tueries contre les civils et les soldats loyalistes, la suspension des opérations militaires menées par l’armée et leur retrait ainsi que la fourniture rations militaires aux miliciens.

    « Si négocier avec Ngudjolo peut conduire à la paix, ça ne me gêne pas » a confié le professeur Pilo à buniaactualite.com à l’issu d’une interview exclusive.

    Ce membre du conseil économique et social de la RDC s’est montré cependant déçu de constater que la création des milices et les massacres des populations civiles soient souvent utilisés comme moyen d’accès au pouvoir.

    « Faut-il être criminel pour gagner des grades » s’est-il interrogé.

    Il a également plaidé pour que malgré une probable négociation, les crimes commis à Djugu ne restent pas impunis.

    « Si Ngudjolo a demandé fermement d’être écouté, on peut l’approcher. Mais il ne faut pas que l’Etat oublie tous les crimes commis » estime-Il.

    Le gouvernement provincial n’a pas encore communiqué par rapport à cette question.

    Le chargé de communication du gouverneur de province, interrogé la veille par nos confrères de radio Okapi, a préféré parler des « contacts en cours entre les autorités provinciales et la milice » estimant qu’on ne peut parler à ce stade de négociation en bonne et due forme.

    « Ce qui importe, c’est que pour une fois depuis deux ans, les autorités provinciales connaissent les animateurs de la milice CODECO, et il y a un contact entre les deux parties. C’est une grande avancée dans la recherche d’une paix durable en territoire de Djugu » a dit Luc Malembe.

    La Rédaction

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    1. Nous tenins à vous remercier de nous mettre toujours à la page de l’actualité bunia info.
      En faites,si on procède par une négociation pour ramener à la paix ce n’est pas gênant comme le confrère PILO vient de le dire.
      Nous devons savoir en inspirant une chose très importante; ce n’est pas en voulant pas paix qu’ on doit toujours lutter avec des armes,NON,NON,NON,NON.La meuiller façon de trouver la paix dans le territoirce de DJUGU ce la negociation avec Ngudjolo Et voir ce qu’ il a comme recommandation, puis analyser les essentielles et en fin on adopte de façon que ce ne créer plus encore de discordances par après.
      Merci,Que Dieu vous aide Plus au nom du Seigneur Jésus Christ amen.

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