Après deux jours d’intenses combats soit du 18 au 19 mars entre les miliciens CODECO et l’armée Ougandaise UPDF à Fataki dans le territoire de Djugu, au nord de Bunia, les activités socioéconomiques et le trafic ont repris depuis le jeudi 20 mars 2025 sur la route nationale numéro 27 axe Pimbo-Mahagi.
Des véhicules bloqués la veille, de part et d’autre de Djugu centre, ont eu l’accès libre pour reprendre chemin profitant de cette accalmie, révèle le chef du secteur de Walendu Djatsi où des affrontements se déroulaient.
« La situation, pour le moment, est calme à Fataki. Même les engins qui ont été bloqués ont fait mouvement vers les destinations pour lesquelles ils partaient », rassure Justin Gudza, chef du secteur de Walendu Djatsi où ces affrontements se sont déroulés les 18 et 19 mars derniers.
Évoquant un caractère national dans la coalition entre la RDC et l’Ouganda sur le plan militaire, le chef du secteur invite les groupes armés locaux à attendre les orientations nationales sur l’entrée de l’UPDF dans le territoire de Djugu au lieu de se lancer dans des combats sans issue.
« Les groupes armés, nous les appelons tous au calme et attendre les orientations du gouvernement national. Et je vous rassure encore que la circulation a repris sans aucun incident », précise le premier citoyen de Walendu Djatsi joint par buniaactualite.cd.
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C’est depuis le mardi 18 mars dernier que les militaires de l’Uganda People’s Defense Force UPDF étaient entrés dans le territoire de Djugu précisément à Fataki où ils se sont installés. Une entrée qualifiée de « brutale » par l’administrateur policier du territoire car ils avaient cassé la barrière de Fataki pour accéder à Djugu. Une manière aussi mal digérée par le député provincial Jean-Pierre Bikilisende, ancien bourgmestre de la commune rurale de Mungbwalu.
Nickson Manzekele