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    Ces statistiques ont été livrées à la presse par la coordination de la coalition associative résolue pour la promotion et la défense des droits humains (COARDHO), section du lac Albert au cour d’une interview accordée à buniaactualite.com

    D’après le coordonnateur de cette organisation, 8 cas de viol sur mineures ont été notifiés au mois d’août et plus de 5 autres depuis début septembre.
    Le cas le plus récent est celui d’une fille de 13 ans, violée mercredi dernier par des inconnus à Tchomia, une cité au bord du lac Albert, située à plus de 45Km au sud-est de la ville de Bunia dans le territoire de Djugu.

    “ Nous sommes désolés de vous annoncer que le viol est devenu normal ici dans notre milieu et nous à notre niveau, ça nous fait très mal ” a dit Ackim Byaruhanga, coordonateur de cette structure de défense des droits humains.

    Parmi les causes de la montée des cas de viol dans cette zone lacustre, le coordonnateur du COARDHO pointe du doigt la présence de plusieurs déplacés de guerre venus des villages environnants, ainsi que le fétichismes aux quels se fient certains jeunes par curiosité.

    David Byaruhanga

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