Plus de dix civils meurent égorgés à Kpandroma et ses environs dans le territoire de Djugu dans ce qui est considéré comme une nouvelle criminalité dénommée « Yudha », traduit « extracteurs du sang humain », en langue Lendu.
Le cas récent remonte au jeudi 28 novembre dernier où 3 autres corps ont été découverts dans cette partie du secteur des Walendu Pitsi en province de l’Ituri.
Des sources dans la région qui livrent les informations à buniaactualite.cd dénoncent cette mauvaise aventure des jeunes inconnus qui menacent la quiétude de la population.
Un cœur déchiré et traumatisé de la menace des groupes armés, un habitant dans cette partie de l’Ituri relate les faits tout en condamnant cette criminalité qui caractérise presque chaque fin de l’année.
« Des corps sans vie sont tantôt retrouvés jetés dans le barrage de Koda, dans la brousse, des têtes de victimes frappées à coup de marteau des creuseurs de pierres », a-t-il indiqué sous couvert d’anonymat.
Cette nouvelle de suceur des sang est reportée dans une alerte de la coordination de protection des civils de l’Ituri qui craint l’impact de ce phénomène qui fragilise la cohésion sociale et la fréquentation champêtre.
« Ces cas répétés créent une profonde crainte et inquiétude à la population locale pour laquelle les circulations et les fréquentations des champs deviennent difficiles à Kpandroma et Rethy, surtout dans des villages périphériques, qu’il soit la journée ou la nuit », peut-on lire dans cette alerte.
Des opinions se posent des questions de savoir qui sont ces vampires qui nuisent aux vies humaines ? Il y a-t-il un nouveau marché de sangs humains ? Enfin, Qui sont les auteurs de cette criminalité accrue ?
La vigilance oblige, dit-on dans le langage iturien, les habitants de la contrée doivent alerter les services de sécurité pour tout cas suspect pour mettre fin à ces réseaux criminels en bon maître à Pitsi.
Rédaction