Photo d’archive
« Il n’y a pas deux chemins pour résoudre cette crise, nous allons passer à la sensibilisation des leaders, dès demain je vais me rendre sur place pour rencontrer les uns et les autres. Il faut que les gens arrêtent de généraliser des problèmes individuels pour en faire des problèmes communautaires » a-t-il martelé, dans un entretien avec buniaactualite.com
Sur place à Djugu, un calme relatif est signalé ce jeudi, mais la société civile de la chefferie des Bahema Nord rapporte que des plantes ont été ravagées dans les champs au village Waliba. Elle signale en même temps des déplacements des populations qui craignent une possible flambée des violences comme ce fut le cas entre 1999 et 2003.
L’armée pour sa part lance une sévère mise en garde à l’encontre des instigateurs de la haine ethnique :
« Nous n’allons pas accepter l’écoulement du sang » tonne le capitaine Carlos Kalombo, porte-parole de la 32e région militaire FARDC basée en Ituri. Il admet cependant qu’il ne s’agira pas d’une intervention militaire mais d’une simple présence dissuasive.
« L’armée ne peut pas avoir de parti pris, elle sécurise tout le monde sans distinction. Notre présence dans la région a déjà un effet dissuasif, il n’est pas question que nous puissions réagir militairement » conclue-t-il, déplorant cependant le fait que l’armée a été prise à partie dans certains coins, notamment l’assassinat d’un militaire dans sa maison dimanche ainsi que l’attaque de deux autres par des jeunes en colère qui ont même réussi à ravir leurs armes avant de les restituer.
Côté police nationale congolaise, une mission s’est déjà rendue sur place et des éléments ont été envoyés en renfort.
« Ils ont la mission de rétablir l’ordre public et de s’interposer entre les deux communautés en cas d’affrontement » précise le Major Abeli Mwangu son porte-parole provincial.
Il faut rappeler que la guerre interethnique survenue en Ituri entre 1999 et 2003, et qui a fait plus de 60.000 morts selon l’Onu, est partie de ce même territoire de Djugu suite à un conflit de terre, avant d’embraser toute la province.
Le week-end dernier, deux femmes qui se rendaient aux champs ont été poignardées par un homme identifié comme appartenant à l’ethnie lendu. C’est ce qui a rallumé le feu, les deux communautés se sont alors livrées à des représailles de part et d’autre faisant plus de 2 personnes tuées et de centaines de maisons incendiées.
La Rédaction
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HYMNE A LA RECONCILIATION “LENDUs ET HEMA”
Ecoutez le temoignage de celle qui avait toutes les raisons de venger sa famille mais qui accepta le chemin de la reconcilliation
“je me rappel de cette matinée où j’ai perdu Papa, Maman, Mes Deux Grands frères Jeftin et Clement et mes trois petites soeurs Gizel Rachel et Princesse qui n’avait que Deux ans en 2002. Tous égorgé et moi dans ma cachette imcapable de réagir. je venais à peine de totaliser 8ans, il Était six heure quand mamam me démanda de prendre bain juste après elle, cette nuit là il avait tiré de partout et Papa nous mettait sous la table à manger nous protegean des bales perdues, lance roquette ou des obus qui avais dejà démolut le toit de chambre de jeftin, mon pauvre frère. Tout à coup on empressa la porte de la maison, Et entrant Des Milices. Maman trouvant le temps de me faire grimper l’étagere pour le plafond. cinque minutes plutard j’entendais hurlée princesse la cadette et des cris d pleure de ma famille pour un silence de mort…” Suite…
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