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    S’adressant à la crème intellectuelle de l’Ituri lors d’une conférence qu’il a tenu la matinée de ce samedi peu avant son départ pour Kindu au Maniema, l’opposant Moïse Katumbi a qualifié de « barbarie extrême » la situation sécuritaire qui prévaut en territoire de Djugu.

    Selon les chiffres à sa disposition, il parle de 5.000 morts déjà enregistrés dans cette région depuis le début des atrocités en décembre 2017, avant de rappeler les plus de 60.000 autres tués lors de la guerre interethnique survenue entre 1999 et 2003.

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    Il a à cet effet appelé les hommes en armes responsables de cette barbarie à déposer les armes avant d’inviter les autorités politiques et militaires du pays à créer de l’emploi aux jeunes en vue de résorber le chômage et lutter contre la recrudescence des groupes armés.

    M. Katumbi a insisté sur le fait que les ituriens doivent lutter contre le tribalisme, citant nommément les Hema et les Lendu qu’il a qualifié de « frères », estimant que c’est ce fléau qui est en grande partie responsable de toutes les tueries que cette province a connues depuis des décennies.

    « Les armes n’ont jamais construit » a-t-il conclu.

    La Rédaction

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