Djugu : l’insécurité impacte négativement la vie à Fataki, l’ambiance n’y est plus

Vue du pont Lokorto à Bunia, menant vers Djugu, Aru et Mahagi. P© David Ramazani/ 11 janvier 2022
Suite à la persistance de l’insécurité en territoire de Djugu ces dernières années, les activités socio économiques tournent au ralenti à Fataki, entité située à 75 km au nord de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Dans cette région, considérée jadis comme un « point de repos ou de transit » pour de nombreux voyageurs sur la RN 27, connue plus avec som ambiance habituelle marquée par la commercialisation des poulets et de certains produits champêtres, tout n’y est plus comme à la normale, a constaté buniaactualite.cd.
Ici, des habitants circulent toujours la peur au ventre, et attribuent cette situation à l’activisme des groupes armés qui peuvent surgir sans prévenir.
Quelques activités commerciales visiblement observées, sont concentrées dans en grande partie à la barrière de FONER, située à la sortie sud du centre Fataki, où même la circulation des habitants est timide.
Au cœur de cette agglomération, le centre ressemble à une cité fantôme. Si certaines écoles fonctionnent normalement, mais le climat du déroulement normal des activités scolaires sur l’ensemble de la région n’existe quasiment plus.
Le marché de Fataki par exemple, a perdu sa valeur car il est presque abandonné et personne n’y étale ses produits commerciaux comme dans le passé.
Depuis les dernières attaques rebelles dans cette partie du territoire de Djugu, bien que certaines activités ont semblé refaire surface, la certitude d’une sécurité totale peine encore à rassurer totalement la paisible population, qui ne juge que par retour « total » de la paix.
Constant Same depuis Fataki