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    À Jaiba, le calvaire se poursuit pour des déplacés où un afflux des déplacés s’observe, après les récentes attaques armées à Fataki impactant sur les vies socio-économiques des personnes vulnérables.

    Cette information est livrée ce jeudi 17 octobre 2024 par le président dudit site qui dénonce la non assistance aux nouveaux déplacés avant de préciser que la Monusco qui sécurise cette partie de l’Ituri a doté quelques bâches pour construire les salles des classes aux enfants en âge scolaire vivant au site.

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    « Il y avait un cas terrible à Fataki où il y avait 10 morts, alors ce qui fait que les déplacés se sont augmentés, il y a des déplacés qui n’ont pas d’abris, qui chôment à l’extérieur. La Monusco a fait son effort, ils ont donné un lambeau de bâche qu’ils ont emballé autour de la salle dont la toiture a été emportée », a dit Dieudonné Kpadju au cours d’un entretien avec buniaactualite.cd

    À en croire cette source, des nouveaux déplacés passent la nuit à la belle étoile. Il fustige la manière de faire par certaines organisations.

    « Ce que nous avons regretté beaucoup, c’est que l’O.I.M. a le programme de construire les abris et nous ne comprenons pas comment ils l’ont organisé. Nous sommes dans le regret qu’au lieu de récupérer ces déplacés qui passent la nuit à l’extérieur, ils commencent à équiper d’abord ceux qui sont à l’aise sous leurs abris. » a-t-il dénoncé.

    Des femmes et des enfants du site de Jaiba à Fataki, sécurisé par les contingents de la Monusco, vivent depuis un certain temps sans être assistées par le gouvernement, « malgré les différentes alertes ».

    En territoire de Djugu, plusieurs sites de déplacements sont documentés depuis 2017 suite à la recrudescence de l’insécurité dans cette partie de l’Ituri attribuée aux groupes armés locaux.

    John Mary Ndika

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