Comme ces dernières semaines, la publication du fichier électoral par la commission électorale nationale indépendante (CENI) continue à susciter des réactions de tous bords, surtout en province de l’Ituri.
Des chiffres qui ont plus fait appel des contestations sont ceux de la circonscription électorale de Djugu. Ce mercredi 31 mai à Bunia, l’ingénieur Godefroy Gbangu a estimé que la CENI doit obligatoirement rectifier les erreurs.
« Nous demandons la rectification des données numériques des enrôlés par la CENI dans le territoire du Djugu spécialement dans le secteur de Walendu Pitsi où nous avons lu sur l’avant projet de loi portant adoption des réparations des sièges par circonscription transmis au gouvernement, un écart de 64,09 % de différence. car comparativement aux cycles électorales précédents les données démographiques doivent être ascendantes et nos les contraire », a-t-il indiqué.
Pour ce leader d’opinion, Djugu est déjà fragilisé par plusieurs situations. Son dégré de vulnérabilité ne doit pas être accentué. Raison de plus à la CENI de réparer sans condition des chiffres faussés.
« Nous craignons que cet état de chose nous plonge dans d’autres cirques de mauvais goût dans l’avenir car cette partie du territoire national a tant souffert », a-t-il insisté.
Il faut le dire, après son adoption par l’Assemblée nationale, le débat général sur le projet de loi portant répartition des sièges a déjà démarré. Cette loi sur la répartition des sièges concerne les élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.
Rédaction