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    Les conducteurs des véhicules qui fréquentent la route nationale numéro 27 allant de Bunia vers Mahagi en Ituri, font face à de multiples barrières érigées par des cantonniers manuels dont le travail consiste à boucher les trous sur la chaussée.

    Mais ces cantonniers de circonstance ne sont autres que des miliciens de CODECO, actifs dans la région et qui sont en attente du début de leur démobilisation à l’issu du processus de paix en cours avec le gouvernement congolais.

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    Le constat est fait par un reporter de buniaactualite.com, qui a sillonné ce tronçon le week-end dernier et qui s’est focalisé sur cette situation.

    À chaque deux (2) ou trois (3) kilomètres, a-t-il constaté, on rencontre ces milliciens de CODECO devant des cordes (barrières) qu’ils ont eux mêmes attaché du bout à l’autre de la route, obligeant les conducteurs des véhicules à s’arrêter et débourser chacun un billet de 500 FC.

    Il faut noter que ces assaillants demandent l’argent après avoir arrangé la route et tout se passe sans brutalité.

    Il y a quelques mois, le passage sur cette route longue de plus de 180km était devenu extrêmement dangereux.

    Ces hommes armés, aujourd’hui engagés à déposer les armes, tendaient régulièrement des embuscades ayant causé la mort de plusieurs parmi les passagers, des incendies des véhicules, y compris des camions citernes transportant des produits pétroliers.

    Cette accalmie assez précaire est observée depuis la tournée effectuée le mois dernier dans la région par la délégation des anciens seigneurs de guerre dépêchée en Ituri par le président Tshisekedi qui ont réussi à convaincre plus de 6 factions de CODECO à s’engager sur la voie de la paix.

    Depuis lors, des milliers d’assaillants ont quitté la brousse pour regagner les villages environnants où ils ne sont pas pris en charge par le gouvernement.

    Pour survivre sans plus mener des exactions contre les populations civiles, ils ont imaginé ce nouveau moyen de gagner un peu d’argent en travaillant sur la route durant cette période pluvieuse où des gros bourbiers se sont créés sur la route, empêchant le passage des gros véhicules.

    Si nombreux au sein de l’opinion en Ituri condamnent la présence de ces milliciens sur la route, surtout avec la circulation sur les réseaux sociaux des images des « preuves de payement » qu’ils remettent aux chauffeurs des véhicules qui s’aquitent de leur payement, d’autres cependant encouragent la démarche.

    « Au lieu de continuer à tuer, s’ils peuvent demander de l’argent en échange du travail sur la route, tant mieux » commente un internaute.

    Tous cependant appellent le gouvernement congolais à accélérer le processus du désarmement et démobilisation de ces rebelles, en assurant leur regroupement dans un site loin de la population où la prise en charge alimentaire et sanitaire devra être assurée.

    La Rédaction

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    1. Laisser ses gens nous aider à entretenir cette route. Ils demandent 500fc où 1000fc, mais sans inquiétez le voyageur. Même les militaires FARDC nous demande aussi de l’argent. D’ailleurs les FARDC demande 2000fc à chaque barrières

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