Le territoire de Djugu, victime de plusieurs exactions des hommes armés identifiés aux assaillants actifs dans cette région depuis décembre de l’année 2017, vient de revivre de nouveaux moments tragiques.
En l’espace de seulement deux jours, on enregistre 8 personnes tuées dont 2 militaires et 1 policier.
La premiere attaque de ces assaillants contre une position militaire a été enregistrée vers la localité de Matete aux environs de Pimbo dans le secteur de Walendu Djatsi, la nuit du 5 au 6 avril dernier où les deux soldats loyalistes ont été abattus.
Puis, la nuit de ce dimanche 7 avril, les mêmes hors-la-loi ont refait irruption dans la localité de Kalo dans la même région, tuant 5 civils selon la société civile .
L’armée explique ces attaques indiquant que depuis le démantèlement des bases de ces assaillants, ils sont à la recherche des ravitaillements après s’être faufilé au sein de la population dans les villages.
« Nous avons déjà récupéré les zones stratégiques de ces hors-la-loi, maintenant ils sont dans la population mais je vous assure que l’armée ne baisse pas le bras, maintenant sous le commendement du General Kabundi Innocent, nous multiplions des opérations envu de mettre hors d’état de nuire ces ennemis de la paix » a indiqué le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du secteur opérationnel FARDC en Ituri, joint par buniaactualite.com
La situation reste tendue dans la région après la dernière attaque sur la localité de Kalo, une vive psychose règne au sein des habitants qui craignent de nouvelles attaques, ce qui pourrait occasionner de nouveaux déplacements de la population.
Depuis l’escalade des violences communautaires enregistrée en février 2018, qui a fait plus de 250 morts et des milliers de déplacés vivant installés jusqu’à ce jour dans des camps à Bunia, une relative accalmie était observée et un retour volontaire était déjà envisagé par la les autorités.
La Rédaction