Les conclusions des échanges à Bunia entre 4 chefs des groupements de la chefferie de Mambisa du territoire de Djugu, le lundi 3 juillet avec le gouverneur militaire de la province de l’Ituri, ont été différemment relayées sur les réseaux sociaux. Des versions qui, pour la plupart, ne sont pas digérées par le bureau de la coordination de la communauté Mambisa qui parle même d’une « désinformation ».
Samedi 08 juillet à Bunia, cette structure communautaire a tenu un mini point de presse ayant pour objectif : « de clarifier la désinformation placée dans les réseaux sociaux en date du 03 juillet 2023 à propos de l’entretien des 4 chefs des groupements (Lodha, Londroma, Ndikpa et Zengo) de la chefferie de Mambisa lors de l’entretien avec le gouverneur militaire ».
“ Nous appelons toute la population vivant en chefferie de Mambisa de se méfier de cette désinformation qui est passée en date du 03 juillet 2023. En substance, l’objet essentiel de l’entretien des 4 chefs des groupements avec son excellence Monsieur le gouverneur militaire de la province de l’Ituri, était la demande d’annulation des mandats lancés contre certains responsables des jeunes d’autodéfense. Tout ce que je demanderais à la base, est de bien collaborer avec les chefs coutumiers, car l’informatien que ces chefs des groupements ont livré au gouverneur a été tout simplement dénaturée par cette presse ”, a indiqué François Xavier Ngokpa, président de cette structure.
A l’en croire, “ à l’instant, tout va mieux, donc la situation est calme dans la chefferie de Mambisa ”, rassure-t-il.
Pour rappel, le lundi 03 juillet, une information a circulé sur les réseaux sociaux faisant étant d’une prétendue dénonciation des chefs coutumiers de la chefferie de Mambisa sur l’activisme de la milice Zaïre dans environ 10 groupements de cette entité coutumière du territoire de Djugu. Depuis, selon des sources concordantes abordées par buniaactualite.cd, la tension est restée vive entre des jeunes et ces chefs coutumiers.
En territoire de Djugu, l’autorité de l’Etat peine à être restaurée dans de nombreuses entités qui échappent au contrôle du pourvoir gouvernemental.
Rédaction