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    Au moins 18 personnes dont 11 enfants sont décédées des suites de la malnutrition au site de déplacés de Savo, territoire de Djugu (Ituri) au mois d’avril dernier.

    Selon le Comité de ces déplacés, ces personnes se disent asphyxiées par les groupes armés qui limitent leur mobilité et les empêchent d’accéder à leurs champs.

    Estimés à plus de 25 000, ces déplacés ont également déploré la suspension, depuis environ une année, de l’aide alimentaire humanitaires, une situation qui accentue leur vulnérabilité.

    La présence des miliciens visibles dans les alentours du camp Savo les empêchent de sortir pour se rendre dans leurs champs et chercher de quoi se nourrir ou d’exercer des activités journalières pour leur survie.

    Selon le comité de déplacés, plusieurs tentatives d’attaques de leur site par ces hommes armés ont été déjoués par les casques bleus de la MONUSCO et les FARDC.

    Conséquences de ces menaces : les déplacés vivent dans des conditions difficiles.

    Le responsable du site de Savo, Emmanuel Ndalo dit craindre le pire si cette situation persiste :

    « Il y a trop d’insécurité dans la zone et il n’y a pas moyen de se débrouiller. Il n’y a pas même de lieux où on peut aller chercher des légumes. Leur présence est visible et préparent des attaques à tout moment. C’est seulement Dieu seul qui les empêcher de ne pas arriver là nous sommes. Nous sollicitions du PAM de nous venir en aide ».

    Des humanitaires disent que plusieurs sites restent inaccessibles dans le territoire de Djugu à cause de l’activisme des groupes armés.

    De leur côté, des autorités militaires de cette région disent avoir déjà lancé des opérations contre les miliciens réfractaires au processus de paix.

    Avec la Radio Okapi

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