Devant Bemba, un nouvel engagement pour la paix signé en Ituri
Un nouvel engagement pour la paix a encore été signé en Ituri, province du Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), par des représentants des groupes armés et des communautés.
Environ 700 personnes dont des représentants des 21 communautés de l’Ituri, les administrateurs des territoires, les chefs des chefferies et des leaders des groupes armés FRPI, FPIC CODECO et des autodéfenses ont pris part à un dialogue intercommunautaire élargi aux groupes armés à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, du jeudi 25 au vendredi 26 avril 2024.
Dialogue organisé pendant deux (2) jours sous les auspices du vice-premier ministre et ministre de la Défense nationale, ancien combattant Jean-Pierre Bemba. Objectif, renforcer l’autorité de l’État dans la province de l’Ituri à travers les mécanismes locaux des dialogues communautaires pour une sécurité durable et une cohésion sociale.
Parmi les grandes décisions prises à l’issue des discussions en groupe, les leaders des groupes armés ont réaffirmé par la signature d’un protocole d’accord leur engagement sans condition à la cessation immédiate des hostilités et des exactions sur les populations civiles dans le respect des instruments juridiques nationaux et internationaux.
« Dans le cas où il y aurait des conflits entre nos communautés, nous nous engageons à recourir au mécanisme traditionnel de résolution pacifique des conflits », peut-on lire dans le communiqué final dont buniaactualite.cd détient une copie.
Les membres des 21 communautés et les représentants des groupes armés s’engagent également à accompagner tous les processus de paix initiés par le gouvernement tant national que provincial ainsi que les communautés ituriennes sur la sensibilisation, les dialogues et autres et à élaborer les plans d’actions territoriaux pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le développement dans la province de l’Ituri.
Signalons que pour la mise en œuvre rapide du P-DDRCS, les communautés ituriennes ont recommandé l’accompagnement du gouvernement congolais et de la communauté internationale.
Rahim Jules César
