La société civile coordination provinciale alerte les autorités sécuritaires à travers la première ministre sur la présence des mouvements armés en gestation dans le territoire d’Irumu et de Mambasa, deux entités toutes menacées par les rebelles ADF.
Cette alerte a été faite à Bunia en Ituri, devant la première ministre et cheffe du gouvernement Judith Suminwa Tuluka lors des consultations pouvant statuer prochainement sur l’avenir de l’état de siège.
Selon les sources de Dieudonné Lossa, des hommes armés visibles en Irumu dans la chefferie de Walese Vonkutu seraient dirigés par une femme et se denommerait « Tentera ». En septembre, la CRDH antenne d’Irumu avait démenti l’existence de ce mouvement accusé d’avoir attaqué Martiki et Petineko. « Pendant cette opération, le téléphone de cette dame (nommée Kavugho Kambungu Sarah) révélait un message qui circulait sur les réseaux sociaux ce mois-là.
À Mambasa, pendant ce temps, c’est dans la chefferie de Babila Babombi que certains hommes munis d’armes blanches, à feu et de chiens seraient visibles, malgré leur non-confirmation par les sources officielles.
« Il faut aussi ajouter le groupe armé actuel en gestation dans la chefferie de Walese Vonkutu en territoire d’Irumu, dénommé Tentera et dirigé par une femme. Tandis qu’en territoire de Mambasa, dans la chefferie de Babila Babombi, il y a un groupe armé muni des armes à feu et garni de chiens qui inquiète la population », alerte cette structure citoyenne dans des propos recueillis par buniaactualite.cd.
Après l’alerte, quel est l’apport de la population dans la recherche de la paix ?
Espérant à une suite favorable de la part des services attitrés, le coordonnateur de la société civile révèle que la population de l’Ituri est rangée derrière son armée pour vaincre toutes les velléités de l’ennemi tant local qu’étranger.
« La population de l’Ituri est rangée derrière son armée comme un seul homme pour apporter le soutien nécessaire à ses vaillants militaires des FARDC qui n’hésitent pas à consentir des sacrifices suprêmes pour la cause de la République », avait-il dit.
Jusqu’à présent, nos efforts pour entrer en contact avec les administrateurs de deux territoires concernés par cette alerte sont restés vains.
La rédaction