Des espaces temporaires d’apprentissage ont été créés à Djugu, l’un des territoires de la province de l’Ituri, suite à la fermeture de certaines écoles entraînée par l’insécurité quasi permanente.
Environ quatorze établissements scolaires ont été fermés, notamment dans les localités de Fataki, Rho et Drodro, en territoire de Djugu. Ces espaces d’apprentissage ont été créés dans des villages proches sécurisés afin de permettre aux élèves de continuer à suivre les cours.
« Généralement, dans ce genre de cas, il y a des dispositions que nous prenons. Nous créons des espaces temporaires d’apprentissage, où on peut réunir les enfants pour que les enseignements continuent, en attendant que le calme revienne dans leur milieu d’origine et que les enfants reprennent les cours dans leurs écoles respectives », a rapporté à la radio onusienne une autorité scolaire de la province éducationnelle Iturie 1.
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Cette mesure a été prise, explique la même source, en vue de ne pas perturber le bon déroulement du calendrier scolaire établi par le ministère de l’Enseignement. Mais aussi en tant que moyen préventif afin d’éviter le libertinage de la part des enfants.
Dans un contexte d’ insécurité, l’accès au système scolaire pour des milliers d’enfants pose un sérieux problème. Une insécurité qui favorise, dans une certaine mesure, la déperdition scolaire, suite parfois au déplacement des parents d’élèves.
Soulignons qu’au moins 700 personnes se sont déplacées depuis lundi 17 février 2025, à la suite des attaques récentes de la milice CODECO à Tchomia, au bord du lac Albert dans le territoire de Djugu en Ituri. Ces familles, dont de nombreux enfants et femmes vivent dans la précarité dans les camps de pêche de Sabé et Nyakova, après avoir fui les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la milice CODECO.
Dorcas Faya