À Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, des matières fécales déposées par des enfants dits « de la rue » suscitent de vives inquiétudes quant à la santé de la population.
Cette situation est particulièrement perceptible le long du boulevard de Libération, dans la commune Mbunya, particulièrement des caniveaux. Constat mené par Maki Dieudonné, coordonnateur provincial de la structure dénommée « Ville Propre Service », qui s’est confié mercredi 18 décembre 2024 à buniaactualité.cd.
Selon lui, ces déchets compromettent la santé des habitants en provoquant des odeurs nauséabondes. Il appelle les autorités à instaurer la paix dans les milieux d’origine de ces enfants, en majorité déplacés à cause des atrocités commises par les groupes armés.
« Nous demandons à nos autorités d’imposer la paix dans leurs villages d’origine. Ces enfants proviennent en grande partie des sites de déplacés« , a déclaré Maki Dieudonné.
Les agents de cette structure courent de nombreux risques lors des travaux d’assainissement de la ville. Ils sont exposés à des dangers malgré le port de gants, s’est-il plaint.
De son côté, le Parlement des jeunes de l’Ituri, par l’intermédiaire de son président Gloire Ibrahim Abasi, s’engage à initier une série de campagnes de sensibilisation pour éveiller la conscience de ces enfants. Cependant, il demande à la police de protection civile d’intervenir pour mettre un terme aux agissements nuisibles de ces enfants qui déposent des matières fécales ici et là, créant ainsi un danger permanent pour la population.
Jonathan Bavonga