En marge de la Journée mondiale de la photographie célébrée le 19 août de chaque année, des photographes de la province de l’Ituri, spécifiquement ceux de la ville de Bunia, ont commémoré cette journée en mettant en avant le plan quelques difficultés majeures menaçant leur profession.
Lors d’une activité commémorative ce lundi à Bunia, ils ont évoqué plusieurs problèmes à considérer, dont l’insolvabilité de leurs clients, l’insécurité qui ronge la province de l’Ituri, mais aussi l’apparition de la nouvelle technologie, une des préoccupations majeures pour les deux associations présentes à cette activité.
Pour le président fondateur de l’association de l’Union des photographes de l’Ituri, Monsieur Robert Isingoma, il y a lieu de se mettre en ordre de bataille. Dans cette optique, ils invitent les photographes professionnels de l’Ituri à se procurer de bons appareils performants pour dissiper le malentendu sur la qualité des images aux utilisateurs des Android et d’autres marques de smartphones.
Par ailleurs, les deux associations APHOPI et UPHOI demandent, par le biais de leur représentant, aux autorités compétentes de songer à la régularisation pour leur permettre d’avoir l’accès au lieu public dans le souci d’immortaliser chaque événement majeur.
Outre le taxi moto, la photographie attire de plus en plus de jeunes dans la province de l’Ituri. Certains s’organisent autour des studios professionnels, alors que d’autres inondent différentes parties des artères de la ville de Bunia. Si des chiffres exacts ne sont pas encore connus, un engouement s’observe dans la ville avec notamment le déplacement des photographes fouillant l’insécurité à Djugu et Irumu, deux territoires menacés par l’insécurité.
Moïse MUGISA