La société indépendante Green Tech est bien parti pour améliorer la qualité de l’électricité en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Une lueur d’espoir renaît !
En l’espace de 3 mois, cette société, partenaire de la SOKIMO, annonce la stabilisation du courant à Bunia après la réhabilitation de la centrale de Budana. Sa production actuelle qui varie entre 1,4 et 1,5 mégawatts passera à 5 mégawatts.
Une première phrase, affirme Dieudonné Mulimilwa, directeur de centre énergie partenaire de la société Greentech, qui permettra à chaque ménage (qui le peut) d’avoir au mois 220 volts.
Les travaux débutés depuis le 8 août 2024 à Budana, une dizaine de kilomètres de Bunia, consistent notamment à la réhabilitation de la centrale où une seule machine fonctionne « à 2 % » actuellement, contrairement à deux, il y a 2 ans. « Elle peut s’arrêter à tout moment », rapporte Mulimilwa qui indique que cette machine sera remplacée.
Depuis 2019, après la table ronde sur l’état de lieu de l’électrification de l’Ituri, un contrat de partenariat a été signé entre la société minière de Kilo Moto (SOKIMO) et une société sud africaine Southern Energy créant GreenTech Energy pour palier aux insuffisances de l’ELETROKIMO qui connaît des graves difficultés à desservir la population de l’Ituri, principalement celle de la ville de Bunia, en courant électrique de qualité.
« Ce contrat a été signé pour répondre au souci de la population qui a oublié que le courant existe chez eux », a dit ce mardi 13 août 2024 M. Mulimilwa.
Le taux d’électrification est plus bas à Bunia. La production de Budana, construite depuis 1940, ne couvre pas les besoins de la population, encore moins ceux de l’industrie. Le cadre de concertation de la société civile de l’Ituri attribuait en avril dernier la montée de l’insécurité au chef-lieu au manque d’électricité. Il estime que Bunia a besoin de 40 Mégawatts pour sa meilleure couverture en énergie électrique.
Green Tech en est bien consciente. Cependant, il va falloir y aller pas par pas. « Il n’y a rien qui fonctionne là-bas (…) On doit remplacer toutes les machines qui se trouvent là-bas », explique Dieudonné Mulimilwa.
Par rapport aux mains d’œuvre extérieures « évoquées sur les réseaux sociaux », il est clair : « Seulement des spécialistes ont été emmenés pour un travail adéquat (…) », a-t-il dit à buniaactialite.cd.
Verite Johnson.