Le parti politique PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) de Joseph Kabila sous le viseur de Félix Tshisekedi, président en exercice de la République démocratique du Congo (RDC).
Le vice-premier ministre de l’Intérieur et sécurité, Jacquemain Shabani, a appelé le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de l’ancien président Joseph Kabila, à travers son secrétaire permanent, à « l’application stricte » des lois qui régissent les partis politiques en République démocratique du Congo.
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Selon le communiqué du service de communication du ministère de l’Intérieur, cet appel a été lancé lors d’une séance de travail samedi 1ᵉʳ mars 2025 à Kinshasa. Ainsi, le PPRD de Kabila vient de recevoir « un avertissement à tout dérapage ».
Convoqué au ministère de l’Intérieur et Sécurité pour donner de l’éclairage sur la dernière sortie médiatique du parti de l’opposition PPRD pendant cette période d’agression du Rwanda et ses supplétifs du M23-AFC dont est victime la RDC, « Ramazani Shadari, secrétaire permanent du PPRD, a eu du mal pendant son audition à justifier et éclairer l’autorité sur les activités clandestines dont a fait allusion son parti pendant cette période de guerre et de même pour l’adhésion de certains membres du PPRD au M23 », a rapporté le ministère, à travers l’agence congolaise de presse.
Depuis quelque temps, le Président Tshisekedi ne cesse d’accuser son prédécesseur Kabila d’être un des acteurs clés de la déstabilisation de l’est de la République démocratique du Congo, en apportant un soutien aux Forces rebelles.
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Par ailleurs, le même samedi, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) Mgr Donatien N’shole a également été invité par le même ministère. Il devait s’expliquer sur le contenu d’un récent communiqué dans lequel l’épiscopat tirait la sonnette d’alarme sur ce qu’il qualifie de stigmatisation et de « chasse » faite aux swahiliphone à Kinshasa et dans certaines autres zones du pays. Acte de stigmatisation que la Cenco avait farouchement condamné.
Rédaction