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    L’Union des patriotes congolais, parti politique cher à Thomas Lubanga, se dit surprise des contenus du rapport mi-parcours du groupe d’experts de l’ONU sur le Congo, spécifiquement sur les lignes qui touchent son leader. Elle s’est exprimée à travers une correspondance adressée au président du Conseil de sécurité des Nations unies.

    Dans le segment du paragraphe 91-97, ce rapport indexe Thomas Lubanga comme cerveau moteur du groupe armé Zaïre/autodéfense des communautés victimes (ADCVI), une posture qui lui permet d’être le pont entre ce groupe et la rébellion de l’AFC/M23.

    À travers sa réaction du 11 janvier 2025, l’UPC sous-entend que les contenus de ce rapport demeurent biaisés au regard de l’insuffisance des preuves pouvant permettre de conclure ce genre d’accusation. Ce parti soupçonne une sorte de manipulation derrière cette accusation.

    « … le groupe d’experts sous-entend qu’il y a eu plusieurs rencontres entre les précités. Curieusement, pour une seule rencontre, ce groupe d’experts est incapable d’en déterminer la date, le lieu précis et les conclusions. Le même groupe allègue, par ailleurs, avoir interrogé l’Uganda qui ignore la présence et les activités de Thomas Lubanga. Ce doute ne pouvait-il pas dissuader ce groupe d’experts ? », peut-on lire en annexe de cette correspondance consultée par buniaactualite.cd ce mardi 14 janvier 2025.

    A lire aussi : En RDC, l’ONU accuse Kahwa et Lubanga de servir de pont entre les groupes armés Zaïre et M23

    L’union des patriotes congolais reste convaincue que ce rapport « présente le risque de catalyser et de rationaliser des actions criminelles ainsi que de sous-tendre la pérennisation d’un système de gestion catastrophique et prédatrice de la province de l’Ituri au préjudice de la paix ».

    Le parti politique veut voir l’implication du président du conseil de sécurité de l’ONU pour rétablir M. Lubanga dans sa dignité.

    « L’UPC déplore que son président soit jeté en pâture par des personnes porteuses d’un prestigieux étendard de la plus haute institution internationale », poursuit la lettre.

    La réaction intégrale à télécharger ci-dessous ⤵️

    REACTION UPCrapport ONU)

    Rédaction

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