Dans une déclaration faite à la presse ce lundi 02 décembre à Bunia, des agents et cadres de la direction provinciale de la Commission nationale de la prévention routière CNPR Ituri se disent consternés par un message de diabolisation qui cible la directrice provinciale ad intérim de ce service en Ituri.
Pour ces agents, Irène Bubulenga a redoré l’image de la CNPR Ituri avec des réalisations concrètes en faveur de la population, mais aussi du personnel de la CNPR.
Cette déclaration arrive quelques jours après une sortie médiatique d’un groupe de personnes s’identifiant comme agents de la Commission nationale de la prévention routière CNPR Ituri, imputant des accusations de détournement et de mauvaise gestion à madame Irène Bubulenga qui est à la tête de ladite commission en Ituri.
Ces personnes ont, dans un mémorandum, accusé Irène Bubulenga de détournement de plus de 100.000 $ de la société Kibali Gold Mining, de la surfacturation dans le projet de panneaux de signalisation du rond-point Sonas, la gestion opaque, le tribalisme et autres…
Des accusations jugées mensongères par ces agents
« Le montant qu’ils prétendent avoir été détourné n’a jamais été payé par ces assujettis, c’est pourquoi nous voulons saisir la justice pour que la situation soit tirée au clair une fois pour toutes », déclarent-ils dans un mémorandum adressé au ministre du Transport et de la Voie de Communication Jean-Pierre Bemba.
Ces agents dénoncent aussi la qualité de ses personnes derrière cette manœuvre de déstabilisation de la CNPR, dont un certain Muhumuza Kabagambe David, l’auteur principal de cette lettre d’indignation contre la directrice de la CNPR, qui n’a jamais été agent de la CNPR, mais plutôt beau-frère de l’ancien directeur provincial Jonathan Djamba, qui l’a utilisé pendant 1 mois comme son collaborateur et garçon de course.
De son côté, Irène Bubulenga a choisi la voie de la Justice pour obtenir gain de cause. Elle a déposé une plainte pour diffamation et usurpation contre les indignés.
Dans sa lettre dont buniaactualite.cd possède une copie, la directrice provinciale intérimaire de la CNPR s’est dit être gratuitement accusée par ce groupe de personnes et estime que la justice pourrait établir la clarté.
Tenez, d’après Irène Bubulenga, c’est plutôt une société de la sous-traitance de Kibali qui a payé sa créance à la CNRP, un montant payé directement sur le compte de service, et c’est l’argent qui a permis à la CNRP de réaliser plusieurs de ses activités à Bunia et partout à l’intérieur de la province, de doter le service d’un bureau provincial digne de son nom et bien équipé, mais aussi les engins roulants comme un bus et des motos.
Et pour ce qui est de la surfacturation, Irène Bubulenga indique que tout le détail des dépenses pour ce projet sera déposé aux juges dont ces agents se sont abusivement lancés dans les accusations erronées.
Ça fait un moment qu’une tentative de soulèvement a été signalée au sein de ce service technique de l’État en Ituri, organisée par certains agents de ce service. D’après les agents et cadres, c’est une question d’intérêt, car certains parmi eux réclament à la directrice la retenue de 50 % des revenus de la CNRP pour leur propre intérêt, une pratique datant au sein de la CNRP Ituri avec les anciens directeurs, dénonce ces agents. Et pour arriver à leur fin, il faut chercher comment l’injecter à la tête de la CNPR. La plupart de ces agents sont suspendus pour faute grave et cherchent à manipuler les autres, mais sans succès.
Irène Bubulenga assume l’intérim de la CNPR Ituri depuis 11 mois déjà. En moins d’une année, elle a pu changer drastiquement, selon ses propos, l’image de ce service : d’abord avec un bureau pour la direction provinciale moderne et bien équipé, la multiplication de la prime des agents sept fois, soit de 50.000 FC à 350.000 FC pour le moins gradé.
Elle a modernisé, selon elle, le système de signalisation sur les routes avec la peinture de la meilleure qualité pour le traçage de la voirie urbaine de Bunia, les panneaux de signalisation lumineuse modernes dignes d’une grande ville comme Bunia.
Marcus Jean Loika